Bonjour
à tous, et merci de vous intéresser au contenu de ce
site. Vous y trouverez des articles d'enseignement doctrinal, éthique
et spirituel ainsi que des vidéos et des prédications, dont de suis l'auteur.
Soli Deo Gloria : « La gloire à Dieu seul ». Cette formule marque l'opposition de la Réforme aux cultes adressés à d'autres qu'à Dieu (les saints, la vierge, les anges, les morts, les reliques et les lieux de pèlerinage). « Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu1 ».
Solus Christus : « Christ seul ». Jésus est le seul médiateur entre Dieu et nous2 ; il est « le chemin, la vérité et la vie3 ». Jésus dit « nul ne vient au Père que par moi4 ». Jésus est le seul sauveur. La Croix de Jésus est le seul remède que Dieu nous offre pour notre salut : « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui5 ». Jésus est « ressuscité pour notre justification6 » : l'assurance du Salut pour quiconque se repent de son péché, croit au Seigneur Jésus et vit à la suite du Christ avec le secours de l'Esprit Saint est au cœur de nos convictions, comme est au cœur de notre spiritualité la joie de la Résurrection. « Quand on regarde à lui, on resplendit de joie7 ». Dieu veut que nous vivions dans la joie ; pas uniquement une joie si profonde qu'elle serait invisible à l’œil nu, mais une joie rayonnante, qui touche non seulement les tréfonds de notre âme mais aussi nos émotions. Or, seule la victoire de Christ sur la mort permet cette joie profonde et débordante.
Sola Scriptura : « par l'Écriture seule ». Nous recevons les Écritures saintes, contenues dans la Bible, comme la Parole de Dieu. La Bible ainsi définie est la seule source en matière de connaissance de la vérité religieuse ; aucune tradition, prophétie ou autorité ne doit s'y ajouter. Toute pratique religieuse, liturgique, culturelle doit, pour le chrétien, être conforme à sa doctrine, à son éthique et à la spiritualité qui s'en dégage. C'est par l'Écriture seule que nous savons ce que Dieu veut que nous sachions en matière théologique.
À notre époque dominée par le relativisme et, en matière religieuse, notamment dans le protestantisme, par le libéralisme théologique, il faut joindre à la suffisance de l'Écriture l'affirmation de la souveraineté de TOUTE l'Écriture. Si rien ne doit être ajouté à l'Écriture, rien ne doit non plus en être retranché. On trouve ainsi aujourd'hui, parmi les protestants confessants, la maxime Sola et Tota Scriptura : Seulement l'Écriture et toute l'Écriture.
Sola Gratia : nous sommes sauvés « par la Grâce seule », par une décision souveraine de Dieu. Dieu nous appelle à lui par pure grâce, sans que ce soit la rétribution de quoi que ce soit de méritoire de notre part. L'Esprit Saint nous mène à la conversion puis il nous accompagne dans la sanctification. Nos mérites, notre obéissance, nos bonnes œuvres plaisent certes à Dieu mais sont inefficaces quant à nous sauver. « Car c'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus (...) et leurs œuvres les suivent8». Nos bonnes œuvres ne précèdent pas notre salut, elles le suivent, elles en sont l'attestation ; elles n'en sont pas la raison mais la conséquence.
Églises de professants : seuls sont membres de l'Église Universelle les convertis véritables. « Le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés 11.» Dès lors, l'assemblée chrétienne locale, s'attachant à être le reflet de l'Église Universelle, se doit de prendre garde à n'incorporer en tant que membres à part entière que des fidèles convertis, tout en faisant bon accueil à toute âme en recherche, dans un souci de tolérance, et plus encore, dans l'amour.
Ancien étudiant de la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence, je n'ai pas adopté les spécificités de la théologie calviniste. J'ai été consacré
pasteur dans une Église baptiste à Amsterdam en 2010 et j'ai exercé
le ministère pastoral dans divers postes pionniers de la région
Rhône-Alpes, en France, jusqu'en 2017. J'ai également été aumônier à la maison d'arrêt de Grenoble-Varces de 2003 à 2015.
Dans la grande variété du
protestantisme, je me situe dans le courant dit « évangélique
historique » ; c'est à dire, ni dans le protestantisme libéral,
pour lequel toute vérité religieuse serait relative et devrait être
sans cesse réinterprétée, ni dans la diversité « évangélique
contemporaine » qui, en dépit de sa richesse spirituelle et de son
enthousiasme, semble mettre trop l'accent sur la spontanéité, les
émotions et le surnaturel et pas assez sur la souveraineté de
l'Écriture biblique et les structures théologiques, ecclésiales et
liturgiques qui s'en dégagent.
Je
revendique donc mon attachement au christianisme biblique, à un
protestantisme évangélique fidèle à la Révélation biblique
comprise selon les principes théologique fondamentaux de la Réforme protestante, de la tradition anabaptiste pacifique et des Réveils
évangéliques du dix-neuvième siècle.
Les
principes de la Réforme sont généralement résumés par cinq
maximes latines qui exposent très clairement les spécificités du
protestantisme.
Soli Deo Gloria : « La gloire à Dieu seul ». Cette formule marque l'opposition de la Réforme aux cultes adressés à d'autres qu'à Dieu (les saints, la vierge, les anges, les morts, les reliques et les lieux de pèlerinage). « Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu1 ».
Solus Christus : « Christ seul ». Jésus est le seul médiateur entre Dieu et nous2 ; il est « le chemin, la vérité et la vie3 ». Jésus dit « nul ne vient au Père que par moi4 ». Jésus est le seul sauveur. La Croix de Jésus est le seul remède que Dieu nous offre pour notre salut : « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui5 ». Jésus est « ressuscité pour notre justification6 » : l'assurance du Salut pour quiconque se repent de son péché, croit au Seigneur Jésus et vit à la suite du Christ avec le secours de l'Esprit Saint est au cœur de nos convictions, comme est au cœur de notre spiritualité la joie de la Résurrection. « Quand on regarde à lui, on resplendit de joie7 ». Dieu veut que nous vivions dans la joie ; pas uniquement une joie si profonde qu'elle serait invisible à l’œil nu, mais une joie rayonnante, qui touche non seulement les tréfonds de notre âme mais aussi nos émotions. Or, seule la victoire de Christ sur la mort permet cette joie profonde et débordante.
Sola Scriptura : « par l'Écriture seule ». Nous recevons les Écritures saintes, contenues dans la Bible, comme la Parole de Dieu. La Bible ainsi définie est la seule source en matière de connaissance de la vérité religieuse ; aucune tradition, prophétie ou autorité ne doit s'y ajouter. Toute pratique religieuse, liturgique, culturelle doit, pour le chrétien, être conforme à sa doctrine, à son éthique et à la spiritualité qui s'en dégage. C'est par l'Écriture seule que nous savons ce que Dieu veut que nous sachions en matière théologique.
À notre époque dominée par le relativisme et, en matière religieuse, notamment dans le protestantisme, par le libéralisme théologique, il faut joindre à la suffisance de l'Écriture l'affirmation de la souveraineté de TOUTE l'Écriture. Si rien ne doit être ajouté à l'Écriture, rien ne doit non plus en être retranché. On trouve ainsi aujourd'hui, parmi les protestants confessants, la maxime Sola et Tota Scriptura : Seulement l'Écriture et toute l'Écriture.
Sola Gratia : nous sommes sauvés « par la Grâce seule », par une décision souveraine de Dieu. Dieu nous appelle à lui par pure grâce, sans que ce soit la rétribution de quoi que ce soit de méritoire de notre part. L'Esprit Saint nous mène à la conversion puis il nous accompagne dans la sanctification. Nos mérites, notre obéissance, nos bonnes œuvres plaisent certes à Dieu mais sont inefficaces quant à nous sauver. « Car c'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus (...) et leurs œuvres les suivent8». Nos bonnes œuvres ne précèdent pas notre salut, elles le suivent, elles en sont l'attestation ; elles n'en sont pas la raison mais la conséquence.
Sola Fide : «
par la foi seule. » « Car c'est par grâce en effet que vous
êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous,
c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que
personne ne se glorifie9 ». Il
ne faut toutefois pas en conclure que Dieu se désintéresse de notre
façon de vivre. « Par mes œuvres, je te montrerai ma foi
(...) la foi sans les œuvres est stérile10». La
vraie foi est une foi vivante (d'où le nom de ce site) et c'est la
sanctification, une manière de vivre dirigée par l'Esprit Saint et
animée par l'amour pour Dieu et les autres, qui prouve l'authenticité de la foi.
Les « évangéliques historiques » aussi fortement attachés aux
principes bibliques mis en lumière par de nombreux mouvements
chrétiens au cours des âges, particulièrement dans la tradition anabaptiste pacifique puis lors des Réveils du
dix-neuvième siècle, comme je le mentionnais plus haut.
Églises de professants : seuls sont membres de l'Église Universelle les convertis véritables. « Le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés 11.» Dès lors, l'assemblée chrétienne locale, s'attachant à être le reflet de l'Église Universelle, se doit de prendre garde à n'incorporer en tant que membres à part entière que des fidèles convertis, tout en faisant bon accueil à toute âme en recherche, dans un souci de tolérance, et plus encore, dans l'amour.
Séparation des deux royaumes. «
Mon royaume n'est pas de ce monde12 »,
nous dit Jésus. Ainsi l'assemblée chrétienne est distincte de la
société humaine. Elle est séparée de l'État qui ne doit en aucun
cas interférer dans ses pratiques (doctrines, actes pastoraux,
liturgie, nomination des ministres...)
J'ajoute bien volontiers un principe plus récent : Semper Reformanda, ou en forme plus longue, Ecclesia Reformata, Semper Reformanda : Église réformée, sans cesse en cours de réforme ; cette maxime est selon toute vraisemblance née sous la plume du théologien Karl Barth en 1947, alors que faisait rage la lutte des Églises confessantes contre la montée triomphale de la théologie libérale. Ainsi l'Église véritable, bâtie sur le fondement des Écritures, doit sans cesse se réformer, c'est à dire revenir à plus de fidélité à l'Écriture et faire table rase des traditions accumulées, des doctrines nouvelles, des ses compromis avec le monde, de ses aggiornamenti. Elle doit être vigilante à l'évolution de sa prédication, à la façon dont elle relève les nouveaux défis éthiques posés par la société, aux modes, notamment liturgiques, par lesquelles elle est sollicitée ; aux alliances auxquelles elle consent. En toutes choses, elles doit garder le cap en regardant à Dieu seul par Jésus seul, selon les Écritures. C'est aussi Karl Barth qui nous adresse cette mise en garde : « Nous cherchons Dieu ailleurs que dans sa Parole, c'est à dire que nous ne le cherchons plus. »
J'ajoute bien volontiers un principe plus récent : Semper Reformanda, ou en forme plus longue, Ecclesia Reformata, Semper Reformanda : Église réformée, sans cesse en cours de réforme ; cette maxime est selon toute vraisemblance née sous la plume du théologien Karl Barth en 1947, alors que faisait rage la lutte des Églises confessantes contre la montée triomphale de la théologie libérale. Ainsi l'Église véritable, bâtie sur le fondement des Écritures, doit sans cesse se réformer, c'est à dire revenir à plus de fidélité à l'Écriture et faire table rase des traditions accumulées, des doctrines nouvelles, des ses compromis avec le monde, de ses aggiornamenti. Elle doit être vigilante à l'évolution de sa prédication, à la façon dont elle relève les nouveaux défis éthiques posés par la société, aux modes, notamment liturgiques, par lesquelles elle est sollicitée ; aux alliances auxquelles elle consent. En toutes choses, elles doit garder le cap en regardant à Dieu seul par Jésus seul, selon les Écritures. C'est aussi Karl Barth qui nous adresse cette mise en garde : « Nous cherchons Dieu ailleurs que dans sa Parole, c'est à dire que nous ne le cherchons plus. »
Bien qu'ayant étudié la théologie dans une faculté calviniste, je suis pour ma part à l'écoute de trois personnages particulièrement lumineux de l'histoire de la Réforme qui se sont démarqués de Calvin : Menno Simons, organisateur des anabaptistes pacifiques et précurseur de la séparation entre les Églises et l'État ; Jacob Arminius, défenseur du libre arbitre, et Sébastien Castellion, apôtre de la non-violence chrétienne, tout comme Menno Simons, à une époque, le seizième siècle, où les violences religieuses faisaient rage. Une phrase de Castellion est passée à la postérité : « Tuer un homme, ce n'est pas défendre sa foi, c'est tuer un homme ».
Dans le domaine de l'eschatologie (la discipline de la théologie qui étudie les textes bibliques relatifs à la fin des temps), je défends, comme les Pères des quatre premiers siècles, une lecture chronologique dite « post-trib prémil » de l'Apocalypse : le monde s'avance vers une période de tribulations qui sera suivie du retour de Jésus, du règne de mille ans et du Jugement dernier, dans cet ordre.
Il ne me reste qu'à vous souhaiter une
bonne lecture et à me tenir à votre disposition pour
toute question ou accompagnement...
Frédéric
Maret
1
I
Corinthiens 10:31
2
I Timothée 2:5
3
Jean 14:6
4
Jean 14:6
5
Ésaïe 53 :5
6
Romains 4:25
7
Psaume 34:6
8
Apocalypse 14:12-13
9
Éphésiens 2:8-9
10
Jacques 2:18-20
11
Actes 2:47
12
Jean 18:36